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Chinoiseries
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21 août 2010

Quelques livres

Comme souvent, je me suis arrêtée l'autre jour chez Gibert J, à deux pas de mon travail.

Comme souvent, j'y a fait provision de polars, mais également de livres "de filles" et de quelques autres...

En passant à la caisse et en regardant la couverture, je ne m'imaginais pas que quelques heures pus tard, je serai mal à l'aise pour quelques temps.

J'ai pris, presque par hasard, Brûlée vive. Ce n'est pas un ouvrage récent, je crois me souvenir que lors de sa sortie, l'auteure avait été assez médiatisée, et je craignais de lire une grosse daube racoleuse.

Et bien non !

C'est affreux, affreux, affreux !!!!

Comment il y a encore peu (et peut être un peu toujours dans ce pays là, et sans doute beaucoup dans certains autres), la condition de la femme peut être à ce point ignorée et combien les hommes peuvent leur manquer de respect.

Si l'histoire porte sur les crimes d'honneur, les premières pages relatant la pauvre existence de Souad est terrifiante : faire brouter les bêtes, faire le pain et la lessive et récurer la maison, quel emploi du temps ! Aucune éducation, analphabète, bonne à servir et à se faire taper dessus par son père,  interdite d'accès au monde extérieur et encore moins bien sur à ce qui touche aux hommes, voilà le déroulé du quotidien de la jeune fille.

"Tuée" par sa propre famille car elle a cru aimer, en cachette bien sur, et que cet idiot lui a fait un enfant. Re-tuée presque avec succès sur son lit d'hôpital par sa propre mère, délaissée et abandonnée pourrissante sur son lit de douleurs par le personnel médical qui ne veut pas avoir à faire à cette "pute"

Sauvée par une femme bonne, d'une organisation humanitaire et un médecin local (ayant fait ses études en Angleterre) qui vont la soigner et l'expatrier.

Bref, mesdames, soyons heureuses, nous sommes libres : de penser, certes, mais également de nous exprimer, de nous montrer, d'être intelligentes, de rire, se ressentir, en un mot, de vivre.

Et celles qui, par sottise? par hypocrisie? voilent leurs faces au propre comme au figuré, laissent à mon avis, remonter des modes de vie familiaux archaïques, des modèles dégradants tant pour les femmes que pour leurs enfants, car en matière d'éducation, comment inculquer le respect de l'autre lorsque l'image de la mère renvoie soumission, passivité intellectuelle et inégalité flagrante?

Lisez le et pensez-y !

P1130705

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  • Mes aperçus de Shanghai où j'ai vécu pendant quelques mois, de mes voyages, de quelques états d'âme. "L'homme connaît le monde non point par ce qu'il y dérobe mais par ce qu'il y ajoute". Paul Claudel
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